Un regard au cœur du métier de massothérapeute | Bota Bota, spa-sur-l'eau

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Soins

Un regard au cœur du métier de massothérapeute : rencontre avec Jeannine V.

Je reçois Jeannine, enveloppée de son long châle noir, ses cheveux bouclés ondulant de part et d’autre de son visage lumineux. Sa réputation la précède, et j’ai hâte d’en savoir plus à son propos. Dès le début de notre conversation, ses yeux et sa voix grave m’interpellent. Elle est douce, et les mots coulent d’eux-mêmes. Nous passons de l’Anglais au Français sans y porter une véritable attention.

Massothérapeute depuis 6 ans au Bota Bota, son cheminement est un long apprentissage sur la vie, celle des autres et la sienne. Un tout qui lui donne sa raison de faire ce qu’elle fait : masser pour panser les maux.

Jeannine m’explique que la prise en charge du client débute dès le moment où elle découvre l’écriture de celui-ci sur sa fiche de renseignements. À travers les lignes et dans les formes des lettres, elle aperçoit la personnalité de chacun avec une précision déconcertante. S’en suit une compréhension des attentes du client : ses douleurs, les zones sur lesquelles porter le plus d’attention, entre autres.
Jeannine est consciente de la confiance nécessaire entre elle et le client. Elle me parle du Lomi Lomi Nui, un massage offert au Bota Bota, qui permet l’éveil de l’esprit dans le corps. Une façon d’extraire en nous, tout ce qui n’est pas en harmonie avec notre physique et notre mental. « Je parle à l’âme, je demande au corps s’il m’accepte et j’écoute ». Elle entame ainsi un dialogue avec le corps sous ses mains et l’apprivoise afin qu’il s’abandonne complètement. Le processus d’apaisement commence ainsi.
Chaque massage est différent et Jeannine insiste sur le fait que ceux-ci demandent une ouverture et une responsabilisation des deux parties. « Souvent les gens viendront avec une idée en tête, ils s’attendent à ce que je les répare, mais il est important de savoir que c’est en fait un travail commun, que nous faisons tous les deux ».

Le massage, pour elle, relève d’une action quasi-sacrée, un contrat invisible entre elle et la personne, qu’elle se doit d’honorer.
Tout comme l’esprit, le corps parle et Jeannine l’écoute. « Je suis connue pour ma capacité à faire pleurer les gens » me dit-elle dans un éclat de rire. Chaque être porte en lui ses peines et ses réussites, et cela guidera le massage qu’elle s’apprête à donner.
« Je comprends les gens », étant elle-même passée à travers des hauts et des bas, Jeannine est très sensible aux énergies et aux histoires de ceux qui se retrouvent sur sa table de massothérapeute. « L’ego sait distraire, mais le corps raconte une histoire. Il ne ment pas ».

2018 aura été une année une fois de plus, chargée en émotions. Une année pour clore certains chapitres et en ouvrir de nouveaux. 2019 s’annonce plus lumineuse, ouverte à de nouvelles opportunités.
« Ce que je dirais, et c’est ce que je me dis à moi aussi, c’est : avec tout ce qui se passe durant ces 365 jours, il est important d’avoir confiance en notre voix intérieure. Elle saura nous guider ». Une invitation à être honnête avec soi-même et chercher ce qui manque; un exercice long et difficile qui porte pourtant souvent ses fruits. Des étoiles dans les yeux, Jeannine me parle d’un nouvel amour dans sa vie; un homme, apparu à la suite de plusieurs années de quête interne, comme une réponse.
« Cette voix, elle me guide tous les jours, même à travers mon travail ». Elle est partout, il suffit simplement d’y porter attention et d’accepter ce qu’elle a à nous offrir.

« J’aime les gens, j’aime le facteur humain et la condition humaine » m’avoue-t-elle dans un sourire. Pour Jeannine, ce métier va bien au-delà d’un simple travail : c’est un acte de générosité, de temps et d’amour pour les gens qui se retrouvent sur son chemin.

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